L’héritage spirituel du pape François
Le pape François nous a quittés. Cette nouvelle a attristé nombre de nos contemporains, de toutes nationalités et de toutes confessions. En Corse, la nouvelle a été ressentie d’autant plus durement que notre pays fut le dernier qu’il entreprit de visiter, en décembre dernier, alors qu’il venait de décliner l’invitation à participer à l’inauguration de Notre-Dame de Paris restaurée… Ce faisant, il demeurait fidèle à lui-même : aux événements mondains fréquentés par les maîtres du monde, il préférait l’authenticité des terres dites « périphériques ». Si la Corse n’est aucunement périphérique par nature, elle l’est malheureusement devenue, de fait, depuis que la France décida de l’annexer par les armes. Malgré sa proximité géographique avec Rome, aucun pape en deux-mille ans n’avait cru bon de la visiter. François l’a fait, un jour de décembre 2024 qui demeurera dans les mémoires comme un moment historique – pour une fois le mot n’est pas galvaudé. Et cette visite fut l’occa...