"Un piattu in più..."
Dans la polémique de ces derniers jours, on a pu lire beaucoup de choses sur les réseaux sociaux. Parmi un certain nombre de commentaires ouvertement racistes, un argument revient souvent, présenté comme relevant du simple bon sens: "Beaucoup de Corses sont en grande difficulté. Il faut s’occuper d’eux d’abord ». Sauf que, lorsque l’on examine la situation, on observe que ceux qui dénoncent l’aide aux réfugiés ne sont pas spécialement présents dans les démarches visant à aider les Corses. À l’inverse, ceux qui animent les associations de soutien aux personnes vulnérables, dépensant sans compter leur temps et leur argent, n’ont pas le cœur à trier parmi ceux à qui ils viennent en aide. Cela relève de la simple constatation. Il se trouve que je connais un peu la question, m’y étant particulièrement intéressé lorsque j’étais en fonction comme président de l’Assemblée. Je préside par ailleurs depuis des années un fonds de dotation dédié à l’insertion sociale, Corsica Sulidaria, dans l