Libertà per Villepin !







« Je suis ici par la volonté d’un homme, je suis ici par l’acharnement d’un homme, Nicolas Sarkozy, qui est aussi président de la République française. (…) Certains voudraient croire qu’il n’y a pas dans notre pays de procès politique, je veux le croire aussi, et pourtant nous sommes ici en 2009 et nous sommes en France.
Je veux redire que mon combat n’est pas un combat personnel, c’est le combat de toutes celles et tous ceux qui se battent contre l’injustice, c’est le combat de toutes celles et tous ceux qui sont victimes de l’abus de pouvoir. »
Dominique de Villepin, le 21 septembre 2009.

Certains d’entre nous seraient tentés de s’amuser de cette déclaration, se souvenant combien de procès politiques ont été engagés sous le « règne » de Monsieur de Villepin, notamment contre des militants corses, et ne voyant dans cette affaire qu’un remake de « L’arroseur arrosé » de Louis Lumière.
Pourtant, il s’agit d’un épisode beaucoup plus important du processus de déliquescence hexagonal : la reconnaissance solennelle, par un ancien premier ministre français, de ce qu’il n’existe dans son pays aucune séparation des pouvoirs, aucune indépendance de la justice… en clair que la France est devenue une république bananière.

Ce que, pour notre part, nous savions depuis longtemps.

Jean-Guy Talamoni

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