Ce que les « fous » pourraient répondre à Christophe Barbier






Dans le flot d’insanités récemment déversées par Christophe Barbier sur la Corse et les Corses, une phrase peut être tout particulièrement relevée :
« Rage contre ces fous qui pensent que la Corse, si elle quittait le giron de la France, pourrait être autre chose qu’un tripot mis en coupe réglée par les mafias. »

Elle appelle quelques observations :
1/ La Corse ne s’est jamais réfugiée dans le giron de la France : elle y a été jetée contre sa volonté et par la force des armes.
2/ Elle était, avant ce triste épisode de son histoire, une république démocratique ; ni un tripot, ni un panier de crabes poudrés comme, à la même époque, la « cour parfumée » de Louis XV. Monsieur Barbier n’aurait d’ailleurs pas dépareillé dans ce décor : son inclination particulière au persiflage lui aurait permis de trouver sa place dans un salon, un de ceux qui n’ont jamais été éclairés par les Lumières.
3/ La tentative actuelle de « mise en coupe réglée par les mafias » vient précisément de la France et de ses associés, à travers notamment le fameux PADDUC (que les « fous » dont parle Monsieur Barbier sont les seuls à combattre vraiment…)

Souhaitons en conclusion que Christophe Barbier continue, longtemps, à écrire comme il le fait. Chacune de ses phrases outrancières nous fait gagner de nouveaux soutiens.

Jean-Guy Talamoni

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