Corsica Libera répond à la LDH







La LDH joue la mouche du coche, en donnant systématiquement son avis (négatif) sur tout ce que propose Corsica Libera: manifestation, commission d'enquête parlementaire...
Elle aurait pourtant mieux à faire, au moment ou les forces dites "de l'ordre" tirent sur des enfants.
Le groupe indépendantiste à l'Assemblée de Corse lui répond à travers ce communiqué:

Le groupe Corsica Libera à l’Assemblée de Corse a pris connaissance du communiqué de la LDH par lequel cette dernière déclare ne pas demander la constitution d’une commission d’enquête parlementaire sur la justice d’exception au motif que l’affaire Colonna n’a pas connu un dénouement judiciaire définitif. Cette position relève d’une conception juridique contestable. Il convient en effet de rappeler qu’en la matière, on adopte une interprétation souple des prescriptions légales dès l’instant où la proposition fait l’objet d’une rédaction « générale » (Cf. Rapport Commission des Lois n° 1604 du 19 mai 1999). Ainsi, quelques semaines après l’affaire dite « des paillotes », une commission d’enquête a pu se pencher sur les forces de sécurité en Corse et notamment sur le fameux GPS, et ce sans attendre pendant plusieurs années la fin de la procédure engagée. De la même façon, il semble opportun de faire suite à l’indignation suscitée par l’affaire Colonna pour porter le fer contre les juridictions spéciales. Compte tenu des principes qu’elle a vocation à défendre, la LDH serait bien inspirée de soutenir une telle démarche, plutôt que de cautionner ces mêmes juridictions spéciales comme elle l’a fait il y a peu, en s’y constituant partie civile contre de jeunes Corses.

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